Lavoirs : le projet de restauration
Restaurer les lavoirs de Lormes
LE PROJET
Lormes a compté au début du 20e siècle plus d’une trentaine de lavoirs publics et privés. Certains ont malheureusement disparu, quelques-uns sont conservés en bon état, mais pour les autres plus ou moins laissés à l’abandon, les besoins d’interventions deviennent de plus en plus nécessaires. Des toitures se dégradent et laissent passer des infiltrations d’eau, des sols sont disjoints, les filets d’eau demandent à être curés, des enduits sont à reprendre. La restauration de ces anciens lieux de vie doit aussi permettre aux riverains de mieux apprécier ce patrimoine local.
LE LIEU ET SON HISTOIRE
Le lavoir, en général couvert, est alimenté en eau soit par une source soit par un cours d’eau. En plus de leur intérêt patrimonial, les lavoirs ont joué un rôle sociologique, et l’époque est encore en mémoire où les lavandières se rendaient au lavoir : c’était un lieu de rencontre, où rires et parfois larmes, ponctuaient les discours faisant office de gazette locale. Ce projet concerne des lavoirs, dont la mise en valeur correspond aussi à un besoin exprimé par la population : ils participent à l’embellissement des hameaux, fédèrent la population qui participe aux travaux, ils permettent une démarche d’insertion et surtout ils remettent à disposition des ressources en eau, un besoin de plus en plus prégnant. Six lavoirs sont concernés : dans les hameaux ceux de Marnay, Sonne, La Vallée du Bas, Luxery, et dans le bourg ceux de la Maladrerie et de la Grange-Billon.
LA MOBILISATION
La restauration de ces lavoirs demande un investissement financier conséquent. La municipalité et « l’Association de Sauvegarde et Mise en Valeur du Patrimoine Lormois » oeuvrent à trouver les financements ; en complément, il apparaît nécessaire de faire appel aux dons de la population.
Le coupon ci-joint, rempli et accompagné de votre don, est à adresser ou à déposer à la mairie de Lormes. Vous avez également la possibilité de faire votre don en ligne sur le site de la Fondation du patrimoine. Soutenez cet effort patrimonial, et soyez-en remerciés par avance !
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Un concert pour récolter des fonds
La Genèse au secours du petit patrimoine
Afin de lever des fonds pour l’association, le président et compositeur, Emmanuel Hieaux, a donné à l’église Saint-Alban, samedi 19 août, à 16 h 30, un concert associé à une exposition de tableaux du peintre Guillaume Villaros, intitulé, Et Dieu vit que cela était bon .
Ce concert-exposition est inspiré de la Genèse. Les six pièces pour piano d’Emmanuel Hieaux illustrent musicalement les six panneaux de Guillaume Villaros, références au partage des eaux et de la terre, aux ténèbres, à l’émergence de la lumière, aux étoiles, à la création des êtres vivants et enfin de l’Homme.
« Cette œuvre en commun est une commande en 1999 de la ville du Mée-sur-Seine », explique le compositeur. « On l’a déjà présentée par le passé à Dreux et à l’église Saint-Roch à Paris où elle a été transcrite pour orgue. »
La recette du concert a été intégralement versée à l'association pour le projet de retauration des lavoirs
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